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Les sculptures filaires de

Stéphane Piédallu

Faire parler le vide

 

D’une grande originalité les sculptures de

Stéphane Piedallu nous rappellent que la

sculpture est aussi l’art de faire parler le vide, de lui donner une signification,

bref de l’habiter.

Utilisant du fil de fer qu’il plie à ses moindres caprices, il fait naître des visages que la lumière projette sur un plan lisse, faisant apparaître de la forme initiale une figure dissemblable et mobile. L’original dialogue ainsi avec son ombre,

son double immatériel.

La souplesse du dessin qui n’est pas sans rappeler le graphisme de Jean Cocteau, esquisse les traits essentiels

du visage que le public est invité à regarder sous tous les angles.

La forme ainsi s’anime devient vivante, joueuse, oscillant entre humour, légèreté et gravité.

Le vide, que célèbre la culture zen, est cerné par le trait singulier de l’artiste.

 

Luis Porquet critique d’art décembre 2011

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